
c'est un adpete du cable, magnifique

Modérateurs : Yoyo71, Bracam, 106mini
Math a écrit : Super W-E du côté d’Aywaille cette année ! Rien à redire : Spéciale super, organisation au top, commissaires super sympas (merci à eux ), une bonne ambiance, un chouette accueil, bref: le tableau parfait.
De mon côté, je retrouvais le baquet de droite de mon vieil ami Fab. Il faut dire que cette participation avait une saveur toute spéciale. Après 2ans et demi et beaucoup d’histoires, je retrouvais celui qui m’a inoculé le virus de ce foutu sport moteur qui nous rend tous dépendant une fois qu’on y a goutté. Il faut dire que j’ai fait pression pour me retrouver dans la 205 car j’ai toujours voulu faire cette course (à domicile) avec Fabian ! C’est impatient que je démarrais le W-E. Comment Fab a t’il évolué derrière le volant ? Mes questions allaient vite trouver leur réponse dans la boucle 1
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Es 1 : C’est partit mon kiki ! Aaah la bonne vielle 205 GTI 1600cc et son moteur asthmatique. Bon, ça change d’une C2 mais ça coûte moins cher quand c’est planté dans les arbres. Puis bon, c’est l’auto de Fab, donc je pars l’esprit tranquille. On est surpris par l’adhérence…Fab est chaud dans la descende. Ça bouge dans tous les sens !
Quelle affaire !
On se marre comme des baleines et dés le deuxième tour de show, le rythme s’accélère ! Les supporters sont là, tous va bien ! Temps : 7’45
Es 2 & 3 : Les passages sont de plus en plus vite dans le vite et de plus en plus show dans le lent ! On se marre toujours comme des dingues !On fait du 4x4 après le décomposé et on manque de faire des bisous à Dodo le photographe
On passe au départ tout à l’équerre pour le bonheur des spectateurs :bravo: . Dans le vite, Fab maîtrise l’auto super bien !
L’arrière glisse et ne passe jamais devant l’auto. Et ce ne sont pas des glisses à 60km/h ! Bref, sensations garanties !
Es 4 : Vouloir en faire trop, ce n'est pas toujours le mieux.Bref, chaud boulet avec les copains de Sendrogne en plus sur le bord de la spéciale, Fab est déchaîné
! Si bien que dans le deuxième tours, on arrache l’échappement !
Les coups répétés dans la tringlerie de boite nous ont ralentits. Malgré ça, on arrive encore à toucher un ballot à la chicane et des piquets devant le départ (mais sans dégâts). Un peu trop bouillant les enfants ! :sifflote:
La Vidéo déconne !![]()
Math a écrit :
Comme ceux avec qui on a discuté le savent, ce rallye de Jalhay 2007 est à marquer d’une pierre noire pour nous.
Nous sommes au parc fermé. La pression descend à peine suite à des préparatifs houleux à s'arracher les cheveux ! Toutes les tensions accumulées, les désillusions, déceptions et autres bâtons dans les roues ont fort affecté notre morale pour ce rallye qui devait être « notre » rallye de l’année. On se le dit ouvertement, on sent que ce n’est pas finit. On ne devait pas être au départ…
La première, Charneux, est annulée. Flûte, c’est notre spéciale préférée. Direction les Bansions. On sait déjà que les cordes sont vilaines. Joël démarre sur un ton calme, histoire de sentir l’auto, les pneus et le revêtement. Il est calme mais ça reste du Joël. Un petit stick pour sentir la machine et on boucle la chose en 8min08.
Foyr… Chaque année, elle nous réserve son lot de surprise. 2004, Joël y tape une haie après les 500 premiers mètres de son rallye. 2005, on fait une vitre, un flanc gauche, un par-choc arrière et un filtre à essence. 2006, grosse frayeur avec la 106 au sommet de la terre. Cette année, après un bon départ et un passage XXL dans l’ancienne show, on entame la terre prudemment. La note est « 100m tenir traces pour sommet tenir D ». Joël cherche donc calmement où mettre ses roues. Hormis la caillasse dans les passages de roues, rien à signaler. On quitte la terre et là, remake du Micky 2 en 2005 : le levier de vitesse fait une valse tout seul … la tringlerie de boite est détachée. Il y a 2ans c’était l’abandon. Ici, on se dit que merde, on n’est pas venu pour faire 10km !Joël chipote et met une vitesse à la main. C’est la 3e. On se traine très péniblement jusqu'à l’arrivée. En route, le pneu avant droit se déchire progressivement. Première crevaison et changement sur la liaison.
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On se traîne jusqu'à l’assistance. La constatation est lourde. Le support de tringlerie est carrément cassé. C’est l’abandon. Mais la ténacité de l’assistance du Burton racing, ne voulant pas nous voir en finir ainsi, porta ses fruits. Nous sortons du parc fermé avec 9 minutes de retard seulement. De toute façon, en ayant perdu la même chose en spéciale, on a plus rien à jouer au classement.![]()
Dans la deuxième boucle, Joël entame Charneux sans excitation. Est-ce que la tringlerie de boite va tenir ? Parfois les rapports accrochent un peu. Il fait donc ça très doucement. Son morale est fort affecté et malgré le super parcours de Solwaster, j’ai du mal à reconnaitre le pilotage de mon ami.Dans les Bansions, la situation empire lorsque nous crevons encore l’avant droit après un tour. On ne sait même pas comment cela s’est produit. Nous n’avons plus de roue de secoure. Encore une crevaison et c’est finit pour nous. Dans Foyr, Joël est littéralement arrêté. Peur de crever, peur de sortir l’auto, peur de tout. Il s’énerve, l’atmosphère se dégrade.
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A l’assistance, mon pilote est défaitiste. Il n’a plus envie de continuer. J’emmerde la fatalité et je sonne rapidos à Olivier Renaud pour lui demander de l’aide. Elle se matérialisera par 2 Bfgoodrich de rechange.
Dans la 3e boucle, Charneux est encore annulé et nous recommençons pas les Bansions. Scénario identique, Joël suit une Saxo sans forcé. Il veut éviter une sale corde en la contournant et la voiture s’embarque. Résultat, on revient dans la corde du virage suivant et bing le flanc arrière gauche… Et de 3 ! Sans Olivier, c’était terminé pour nous ! On met donc la roue à l’arrière gauche. C’est une droite, donc on finit prudemment. Idem dans Foyr.
A l’assistance, on mets les deux pneus d’Olivier devant. La superbe rampe de phare est montée, il nous reste une seule boucle. On décide de ne plus se tracasser des cordes, des pneus et de vivre cette boucle dans le noir comme il se doit. Enfin une boucle sans histoire ! On améliore tous nos temps alors qu’il fait nuit.
Le passage du podium est une délivrance. On se gare au fond du parc à la Ragnottiet ensuite, c’est le gros soupir. Quelle année de merde. Quelle frustration de ne pas avoir pu faire de réel temps !
Je terminerai mon roman par les traditionnels remerciements. Mais cette fois-ci, ils n’ont jamais eu autant de valeur à nos yeux.![]()
VIDEO :