effectivement jolie frayeur qui se termine bien, avec d'autres passages bien limites, je suis étonné de pas voir de HANS pour le copilote n'y de gants pour le pilote, bonne continuation
!!!!!pied dans le phare et pas plus vite qu'a fond!!!!!
- Film antidéflagrant foliatec (vitres latérales)
- Coupe circuit
- Extincteur automatique
- Extincteur d'appoint
- Coupe-harnais / marteau brise-glace
- Repose-pied copilote
- Baquets et Harnais en cours de validité FIA
Elle pourrait rouler chez vous
Il y a pas mal de Français qui viennent rouler sur les manches provinciales "Open" (qui acceptent les licences étrangères) et leurs voitures sont toujours au-dessus du minimum demandé au niveau sécurité.
Après ca dépend les classes, en F2000 par exemple on a pas l'extincteur auto, juste un manuel, et pas besoin de film si vitre poly (logique!)
Après il y a aussi des différence entre les disciplines (rallye/course de côte)
Par contre gant obligatoire pilote, et le Hans depuis 2010 pour les 2 (sauf en slalom)
Je n'ai pas précisé mais ma 106 est aux normes "championnat de Belgique" (RACB) soit les recommandations FIA.
Pour le provincial (ASAF) : un extincteur d'appoint, le coupe circuit, le film (sauf si poly), baquets et harnais (de max 5 ans après date de fin de validité FIA) et le repose-pied copilote sont obligatoires.
Pour le prix des voiture de rallye d'occasion en provenance de Belgique :
Les voitures françaises sont souvent plus chères car plus poussées au niveau de la préparation (soudure des caisses, boite de vitesse et transmission "course", préparation moteur, accessoires divers, lot de pneus racing).
Prenons une Peugeot 106 S16 qui roule dans la catégorie "N2" du championnat provincial des rallyes en pneus conventionnels (Division 2 classe 5 )
- Caisse avec quelques renforts soudés. point.
- En général, boite avec un pont 13*64. Très rarement un autobloc et encore plus rare la pignonnerie PTS.
- Pneus en conventionnels 15" (Toyo R1r)
- Pas de transmission renforcées (pas besoin )
- Moteur à peine amélioré avec parfois une puce...
- Suspensions : PTS asphalte ou Bilstein B6, parfois fileté, plus rarement avec tarage sur mesure, exceptionnellement en Proflex / aragosta...
- Arceau 6 points soudé, avec quelques barres en plus, dans la majorité des cas.
Elles se vendent 5 à 9.000€, selon les pièces citées. C'est normal vu le niveau de préparation qui tend vers le plus simple.
Évidement, ce n'est pas le cas pour une C2R2 Max
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Pour en revenir à ma Petite rouche, j'ai acquis 2 rétros obus d'occasion. Je vais les faire en noir mat.
Voici le résumé de ma dernière course , il y a 4 semaines:
Lors de notre forfait au Micky cette année, j'ai lancé en boutade à mon copilote Grégory Pottier "Pourquoi ne ferions-nous pas le critérium de l'East Belgium Rally", avant dernière manche du championnat de Belgique ?
L'idée était de faire un rallye au parcours réputé beau et difficile sur lequel nous n'avions aucune connaissance ni expérience. Tourner toujours sur les mêmes épreuves ne nous apprend plus grand chose.
Après un rallye du JL Dumont aux conditions météo difficiles, nous étions prêts pour nous lancer dans la grande aventure du critérium. But : apprendre.
Désireux de jouer la carte de l'épreuve nationale à fond, nous sommes arrivés vendredi sans jamais avoir mis les pieds dans les étapes spéciales. (On doit être els seuls ... ) Après un contrôle administratif dans la bonne humeur, nous partons avec le road-book pour reconnaitre 5 spéciales de 10 à 14km .
Dés les premiers mètres, je peux constater que c'est de loin le parcours le plus compliqué que j'ai vu. ça ne va pas être du gâteau. Greg s'échine à écrire ce que je lui dicte et n'a pas le temps de voir de quoi il s'agit. À 14h00, nous avons noté toutes les spéciales 1x. Après un casse-croute réduit à sa plus simple expression, nous parcourons une deuxième fois Saint-Vith et Burg-reuland.
16h20, la voiture de course passe au contrôle technique, toujours dans une ambiance très accueillante. Il nous restera juste assez de temps pour refaire 1x toutes les spéciales. Nous faisons le plein de la 106 et allons finir le rodage des plaquettes de freins. Aie, ça freine trop fort, les roues calent vite. Il faudra apprendre à pomper sur la pédale en spéciale... Facile sur la boue, le gravier et l'eau !
Le lendemain, nous voici au départ de la 1 - Bullingen -, la boule au ventre ! Il pleut doucement et le ciel ne semble pas pouvoir se dégager dans les prochaines heures. Faudra faire avec.
Dés les premiers virages, je suis en mode "allons chercher les croissants un beau dimanche matin". Ça vous situe ? J'ai pas l'impression d'avancer, je ne fais pas confiance à mes notes. Le degré d'énervement s'accentue à chaque virage masqué, une fois qu'il est découvert et qu'il passait bien plus vite. Greg fait de son mieux pour lire le paquet de notes décrivant les virages qui s'ouvrent et ferment devant nous. Vers le milieu de la spéciale, il m'annonce un "50 frein sur ‘T’ gauche 25+" et ... une rue-balise nous barre le passage
Marche arrière, demi-tour, suivre les rue-balises, passer l’épingle qui suit au frein à main pour effacer le grand moment de solitude précédent et s'imaginer où l'on va retomber sur la spéciale. Je dicte les virages à Greg qui note ce qu'il peut.
Qui tenait le road-book en spéciale lors des recos ? C’est bibi !
Heureusement, On s'y retrouve après 4 virages.
Le chrono est vraiment super mauvais. Comme la météo quoi !
Dans la 2e - Butgenbach - , j'en ai marre d'avoir l'impression de me trainer comme jamais. Je soulage beaucoup trop par peur de sous-virer en étant surpris par un virage plus boueux ou qui ferme plus que prévu. De l'intérieur, ce n'est pas impressionnane mais alors de l'extérieur, ça doit vraiment être nul à mourir.
Je me déconcentre, je ne suis pas attentif et "bardaf" : un tout droit et un moteur calé. Je m'énerve et 500m plus loin: frein à main, tête à queue avec en prime un moteur qui cale à nouveau. Le copilote s’énerve à juste titre. Je me déconcentre à nouveau et au "jump", je manque de tourner à droite...
Quelle affaire, ce n’est pas gagné si je fais la moule comme ça toute la journée...
Bref, je ne la ramène pas du tout. Nous avions prit les choses très humblement mais là, on se rend compte que nous sommes vraiment nul part !
Et ça tombe bien car la prochaine est Amel. Et d'après les équipages ayant roulés en 2010, c'est de loin la plus dur. Super, nous ne l’avons reconnu que 2x et je me souviens même pas à quoi ressemble le départ
C'est donc avec une humilité toute relative que nous nous élançons dans ce terrible morceau du parcours Saint-Vithois Mais que va-t-il encore nous arriver ?
Dés les premiers virages, je me cale dans un rythme que je tente de garder constant. Cette fois, je commence à comprendre et anticiper le terrain. La concentration est un peu moins forte sur la fin et je manque de me louper peu après le lavoir, mais il n'en est rien.
Cette fois la pression à disparue, nous sommes libérés car tout a fonctionné comme il faut !
Le moral reprend le dessus !
Lors de l'assistance, nous mettons des Toyo neufs à l'avant. Les précédents sont usés à 50%, soit 25% en 3 spéciales quasiment Il faut dire que l’auto patine beaucoup dans les cordes boueuses : hé oui, pas d'autobloquant...
La 106 est checkée à fond et nous repartons pour une boucle complète de 5 spéciales.
Nous rodons les pneus sur les 2km de liaison qui nous mènent à la spéciale de Saint-Vith.
Nous avons du faire 4km jusque là. Mais sans finir comme Raikkonen en Alsace
Nous n’avons qu'un seul passage dans ce tronçon. Donc pas droit à l'erreur. Après le premier gros freinage, les Toyo sont ok. Le rythme n’est pas mauvais et je suis en confiance. Quand Greg se perd dans les notes pour la première fois que nous roulons ensemble, je reste calme et j'essaie de l'aider à s'y retrouver. Il faut dire qu'il a bien moins vu les spéciales que moi en reconnaissances. Nous sommes dans une partie délicate et nos 3 passages m'ont bien aidés pour rouler durant 1km à vue. Petite distraction dans l'épingle en montée : mon frein à main reste calé sur 3 crans. C'est marrant, on a l'impression d'être dans une 106 1.5d tout à coup
Bref, le temps est mauvais mais ce n’est pas grave : on s'amuse et on apprend vraiment beaucoup ! Le copilote s'excuse et je lui pardonne.
Dans la suivante, rien à signaler. Les autres équipages ont des petites galères et nous remontons au classement. Mais j'ai toujours l'impression d'être arrêté totalement. Les conditions météo se dégradent au fil des heures.
Petit passage à l'assistance pour vérifier que tout est ok. Nous recevons les classements. Philippe Robyns sur sa petite Swift, est notre repère : il a de l'expérience, connait le parcours grâce à sa participation 2010 mais possède une auto moins performante que la 106. C'est donc jouable.
Dans les 2 spéciales suivantes, le rythme est bon mais je manque encore de confiance. Nous perdons du temps sur la Swift.
Dans l’avant dernière spéciale, je suis contraint de rouler sur un piquet de clôture situé au milieu de la route. Celui-ci va déformer mon réservoir d’essence sans plus de conséquence. OuF’tiiiiiii !
Au départ de la dernière, nous pensons que Philippe a le dessus sur nous au chrono. Si nous voulons être devant, il faudra attaquer. Je pars donc un cran au-dessus. Les conditions ne sont pas pour autant meilleurs. J’hésite moins, je prends un peu de risques et dans le sinueux comme dans le lent, c’est plus direct, plus franc. Et tout à coup, Greg décroche ! Le voilà perdu dans ses notes au moment le moins opportun. Je m’excite un peu et je le secoue verbalement : « allez mi fi, ce n’est pas l’moment ! » Greg retrouve sa ligne de note mais malheureusement, je suis trop monté en température. 1km plus loin, je fais un gros tout droit bien prononcé, marche arrière et ça repart ! !
J’essaie de garder un rythme correcte pour la fin, je me fais encore peur dans un droite-gauche masqué (avec calage de roue etc.) Je finis en nage, heureux d’être à l’arrivée. Philippe, bon joueur, nous donne son temps. Il fait 29 secondes moins bien. Nous repassons devant et finissons 17e en critérium.
C’est surtout la notion de « finir » qui me rend aussi content de moi car ce n’était pas gagné d’avance sur un terrain si difficile.
En résumé : Super parcours, Super copilote, Super ambiance et Super assistance ! :bravo:
Vivement 2012 !
A défaut de faire des temps, je fais de longues tartines ! Merci de m’avoir suivit jusqu’ici !
Encore un bon week-end avec la voiture et mon copilote. L'expérience acquise nous profite bien. On finit 3e de la classe (9sec du 2e) sur 19 au départ
Je découvrais le parcours sur lequel je n'avais jamais roulé (copilote en 2006 et 2007 mais le tracé était tout à fait différent). Tous les gros "clients" étaient là. Une belle empoignade à coup de seconde s'annonçait
Il s'agit du "Rallye des Crêtes". Une des spéciale longeait une partie du Circuit de Francorchamps.
On a été constant, propre, appliqué et ça à payé. Dommage qu'on a fait que 6 ES sur les 9 prévues à causse d'un nombre incalculable de grosses sorties de route.
Le Rallye de Crêtes, je ne l’avais jamais fait. J’ai bien co-piloté en 2006 (René Marin) et en 2007 (Fabian) mais le parcours n’avait rien à voir.
Grâce à l’engouement au JMC rallye et comme je ne suis pas foutu de faire les choses dans les temps – « maton » fait comprendre – ma courte saison se voyait amputée d’une manche quasiment à domicile. Et ne pas rouler pendant un mois alors qu’on est chaud bouillant après un East-Belgium bien humide, c’est long.
Au départ de la classe 8, 17 voitures ! Tous les enragés sont là. Nous comptons sur notre régularité – à ne pas faire d’erreur – et sur la fiabilité de notre monture pour pouvoir nous démarquer. Un TOP 5 serait vraiment super.
Samedi, nous prenons le temps de reconnaitre les 3 spéciales. On peaufine dans le noir avec quelques remarques qui seront surement bien utiles pour un « bigleux » de mon espèce.
Dimanche, je suis impatient de voir où l’on se situe. Dés l’es.1, je peste sur le premier long gauche plein de pierrailles. Mais pourquoi ils coupent là ??? Ça pénalise toute ma relance pour la chicane qui suit à 600m. Au fur et à mesure de la journée, il y aura de plus en plus de gravier à cet endroit.
Je m’applique et j’essaie de trouver le bon rythme dans les enfilades. Dans l’ensemble, je ne suis pas mécontent mais nous ne prenons aucun risque. Greg fait très bien son boulot, mes notes sont pas mauvaises mais un peu trop prudente par endroit. Nous réalisons le 6e temps de classe 8 à déjà 14secondes du 1er. Mais à une seconde de Thomas D. Il a mangé quoi Corentin ce matin ?!
Dans la 2, nous bénéficions d’un stop-départ. Super, on aura la « Show » pour nous seul et moins de risque de voir un plus rapide venir contrarier notre balade dominicale.
Cette spéciale, dés le premier tour, j’en raffole ! Du vite, du tortueux, du glissant, du piège, des gros freinages, du « bump ». Nous prenons littéralement notre pied. Le gauche-droite piégeur l’est vraiment. C’est limite par là. Au TRC, on se congratule car tout a fonctionné comme il faut. Nous réalisons le 3e temps de la classe. Corentin et Patrick ne sont qu’à 7 secondes dans celle-ci. Et je sais que je peux améliorer beaucoup à certains endroits.
Malheureusement, elle sera annulée pour nous pour le reste de la journée.
Nous voici au départ de Masta, la tant redoutée spéciale du jour. Grâce à l’onboard 2010 de Jacky Delvaux diffusée sur Youtube, nous savons à quoi nous attendre. Nous devons attendre 30 minutes au départ car le premier numéro de la classe 8 est sortit. Nous corrigeons la note dans la descende en gravier.
Dans l’ensemble, ce n’est pas mauvais mais ça peut aller plus vite, forcément. Je suis propre et je ne touche pas à mon « stick » : je n’ai pas les chevaux – ni le niveau de pilotage ? - pour. Nous réalisons un 8e temps mais notre meilleur souvenir restera le retour sur la grande route du karting avec un beau travers à la clé. Le 2 gars présents là-bas ont du en voir des beaux trucs sur ce « T » !
ES.4 : Et bien, la carrière s’est avancée de 500m toute seule ? Non, mais bon nombre d’équipages coupent partout où c’est possible. La route est sale et nous n’améliorons que de 2 secondes par rapport au passage précédent. Je fais le 5e temps de la classe dans cette spéciale. Enfin, c’est pas mal.
ES 5 ; neutralisée pour les raisons connues (grosse sortie avec projection de morceaux de train avant d'une Clio 3 sur la façade de riverains qui ont bloqué le passage pour la suite du rallye.)
ES 6 – Masta - : Bon, va falloir faire mieux qu’au premier passage car se prendre 20secondes en si peu de km, c’est énorme. Malgré tout, nous améliorons de 2 secondes. Mais la différence avec le meilleur temps n’est « que » de 14 secondes. C’est mieux mais pas encore parfait. Trop prudent dans les graviers et dans la portion qui suit. Il fait presque noir et nous n’avons pas de rampe. Je vois mal. L’expérience, toujours l’expérience…
ES7 : Bon, nous sommes dans le noir complet. Pas de lune, peu de portions éclairées. J’ai ressortit ma rampe de phare qui croupissait dans le grenier depuis Aywaille 2009. Avec Greg, nous nous concentrons après une longue attente au départ. Nos repères dans le noir vont-ils nous aider assez ? Car c’est un fait, je ne vois rien dans le noir à cause de ma forte myopie. En général je me fais atomiser en fin de journée. Lora nous informe, en plus, que nous sommes à une inespérée 4e place à quelques secondes du 3e dans la classe !
Dés le premier long gauche, je peste : encore plus de gros gravier. Je m’excite mais sans sur-piloter. Les notes tombent pile-poile et je suis en confiance. Les repères sont top et je n’hésite que très peu. Dans le vite-étroit, la rampe de phare donne super bien. J’attaque. Le verdict tombe : nous ne perdons « que » 4 secondes sur notre meilleur temps et 1 sec par rapport au premier passage. Là, on est vraiment content. Et quel souvenir du dernier passage dans la portion terre, en travers « korrek » dans le dernier gauche. Surprise, Corentin (1er temps) ne nous met que 5 secondes dans celle-ci. Dju, pour un bigleux comme moi, ce n’est pas trop mauvais si on compare à la vitesse de pointe des premiers.
ES 8 ; neutralisée pour les raisons connues.
ES 9 ; Malheureusement neutralisée suite à l’accident de Serge et Marie. Bon rétablissement à eux !
Au final, nous somme 36e général (quand je vois les noms devant, je ne rougis pas !!!) et … 3e de classe 8 (mais le 4e nous talonne à 2 secondes… héhé).
Pas mal pour une première à Belleveaux. Evidement, lors de la course nous n’avions pas beaucoup d’infos sur nos temps. Nous pensions plus à assurer et à nous amuser afin de rentrer l’auto entière pour le TWT. C’est bien après la course que je peux comparer tous les temps. J’avoue prendre plaisir à cette « bagarre » avec les autres. Ça rajoute du piment dans notre balade touristique dans la région.